Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/91

Cette page a été validée par deux contributeurs.

elle l’avait conduite. Une peine violente venait d’assaillir le cœur de cette mère coupable, en reconnaissant les effets de son fatal exemple. Afin de la débarrasser de ce poids, elle se promit bien de renoncer à tout ce qui lui avait fait tort jusqu’alors. Les représentations furent donc mises en jeu, et Laurina chercha à persuader sa fille de la nécessité d’une retraite absolue pour un tems, et à quoi celle-ci parut absolument contraire. Tout ce que la première put en obtenir, avec répugnance, fut la promesse de ne pas voir le comte de Béreza de tout le jour, et Victoria n’y eût pas même consenti, si ce n’est qu’en le privant de la voir pendant quelques heures, elle espérait lui faire sentir le vide de sa société, et que cela lui fe-