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sant quelques paroles à l’oreille de Victoria, d’un air très-sérieux, il les laissa ensemble.

Cette manière réservée, que montra le comte, ne manqua pas de produire, sur l’esprit de la jeune personne, l’impression qu’il désirait. Elle sentit ce qu’il pouvait penser, et vit que sa sortie impitoyable contre sa mère, pouvait lui avoir inspiré du dégoût. Effrayée à l’idée de lui devenir indifférente, elle songea à regagner son estime. C’est pourquoi, s’approchant de sa mère d’un air plus doux, elle chercha à réparer sa faute ; mais elle avait réveillé le remords dans l’âme de Laurina, qui, voyant celle-ci dans des dispositions plus modérées, prit la résolution de se retirer du crime, et de la sauver des dangers dans lesquels