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ce que je sois heureuse. Pourquoi, je vous le demande, les considérations de votre bonheur viendraient-elles empêcher le mien ? Quand vous aimâtes le comte Adolphe, vous savez, madame, que vous nous quittâtes, sans penser à la peine que vous faisiez à mon père ; souvenez-vous que…

— Tais-toi, fille dénaturée, tais-toi, s’écria Laurina accablée.

— Eh bien ! poursuivit cette fille sans délicatesse, cessez donc de trouver mauvais mon départ avec le comte de Bérenza. Je vous obéirais, j’aurais pour vous tout le respect qu’une fille doit à sa mère, si vous aviez tenu le serment… ce serment que vous prononçâtes au lit de mort de mon père !…

Ces reproches indignes d’un en-