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vivacité extraordinaire, il parla plus en détail des arrangemens et des moyens à prendre pour quitter Montebello, sans être soupçonnés. Victoria l’écoutait avec délices ; le plaisir animait ses joues et brillait dans ses regards hautains. Son cœur se pavanait aux discours du comte, et sans pouvoir rien définir, elle se sentait capable d’actions surprenantes. L’enthousiasme animait son sein, et répandait sa chaleur sur ses traits. Soudain, au milieu de ses félicitations, et tandis que Bérenza, encore à ses pieds, poursuivait son discours amoureux et décrivait ses plans pour leur bonheur à venir, arriva en frémissant de rage, et l’horreur peinte dans toute son attitude… Laurina !

— Malheureuse, s’écria-t-elle,