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ne serait pas s’exposer au reproche, que de la tirer de la position dangereuse où elle se trouvait, en lui avouant sa passion et en l’engageant à quitter la demeure déshonorante d’Adolphe. Toutefois l’orgueil du Vénitien fut plus fort que son amour ; car il écarta toute idée d’en faire sa femme, et au contraire, il employa son adresse pour l’engager à devenir sa maîtresse.

Dans ce dessein, il chercha l’occasion la plus prochaine d’avoir un entretien avec Victoria. Elle se présenta bientôt, et ayant déclaré à la jeune personne enchantée l’amour ardent qu’elle lui avait inspiré, il lui proposa franchement, mais non sans une sorte de retenue, d’adopter ce que son âme ravie lui avait suggéré depuis long-tems.