Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/80

Cette page a été validée par deux contributeurs.

que sa malheureuse mère, de recevoir les attentions, comme elle, d’écouter la tendresse, et devenir l’objet des regards passionnés d’un amant. Tels étaient les effets que produisait le vice d’une mère sur l’âme de sa fille.

Enfin, j’ai donc trouvé un adorateur, s’écriait-elle avec une secrète satisfaction ! Je serai au moins aussi heureuse que ma mère, si le comte Bérenza aime comme le comte Adolphe.

En effet, Bérenza aimait, mais d’un amour réel, tandis que Victoria n’était susceptible que d’une vanité dont elle se promettait la jouissance dans un semblable amour. Bérenza aimait, et Victoria n’était qu’émue et flattée. L’amoureux philosophe considéra que ce