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nonçant de la gravité, possédaient une douceur d’expression qui charmait ; mais les pensées de la jeune Victoria ne s’arrêtaient point à ce mérite personnel, et la persuasion de s’être attiré exclusivement les regards d’un homme d’une indifférence orgueilleuse, donnait un prix réel à sa conquête. Cela lui fit rechercher sa société, et la rendit prévenante envers lui. Aussi l’enthousiasme de Bérenza s’éleva-t-il bientôt au plus haut point, et son plus ardent désir fut de la nommer son amante. Son âme philosophique n’avait point d’autre attachement, excepté pour un frère plus jeune de quelques années, qui était alors absent d’Italie, pour se distraire d’une passion malheureuse : c’est pourquoi ses pensées et ses désirs