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sentimens singuliers, et d’un caractère extraordinaire. Il n’était pas venu à Montebello pour s’amuser, ni par indolence, mais dans un véritable esprit de curiosité, pour analyser ses habitans, et découvrir, d’après le résultat de ses observations, si le mal qu’ils avaient commis, et la conduite qu’ils persistaient à suivre, venaient de la dépravation naturelle de leur cœur, ou si la force inévitable des circonstances les avait seule rendus coupables : il venait pour faire ses études sur deux caractères, et augmenter ses connaissances du cœur humain.

Cependant il ne trouva, ou ne crut rien trouver, dans la liaison d’Adolphe et de Laurina, qui pût mériter la considération d’un philosophe. Il ne vit en eux, que deux