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son excuse, et dans son organe enchanteur, une tentation, à laquelle elle croyait que nul être n’eût pu résister.

Que les progrès du vice sont terribles ! La seule imperfection originelle de Laurina était la vanité et l’amour de l’admiration. Cette erreur, peu dangereuse, quand rien ne la nourrit, mais funeste lorsqu’elle est poussée hors des bornes de la raison, devint la cause de maux sans nombre. Déjà des peines amères l’avaient suivie. Une pareille leçon devrait suffire pour nous tenir en garde contre les égaremens du cœur, et ne jamais nous laisser abuser sur les effets nuisibles des passions.

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