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lution d’être vertueuse, et ne voulant pas lire plus loin dans ses pensées, elle écrivit ce qui suit :

« Bien convaincue, homme cruel, et le plus exigeant de tous ! bien convaincue que je serai fidelle jusqu’à la mort à la promesse que j’ai faite à… Dieux ! je n’ose écrire son nom… mes doigts tremblans ont peine à tenir la plume… je consens à ce que vous me proposez, et je m’en rapporte à votre honneur pour l’exécution de votre parole. »

Les choses étant ainsi arrangées, la faible Laurina reprit ses préparatifs. Mais hélas ! quelle vitesse elle y mit cette fois ! Car malgré qu’il lui eût été difficile peut-être de définir ce qui se passait en son âme, encore eût-elle pu y découvrir le plaisir de se savoir toujours aimée