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monde croit que le marquis est mort par la main des bravos (assassins) ; j’ajouterai seulement que si vous persistez dans votre dessein de me fuir, je vous conduirai par tout où vous l’ordonnerez, et vous laisserai ensuite en paix ; que ce soit donc entendu entre nous. Je jure par tout ce qu’il y a de sacré, que vous consentiez ou non à ma proposition, que vous ne sortirez pas de Venise sans moi. Je vous poursuivrai jusqu’au bout de l’univers, s’il le faut. Je serai sans cesse sur vos pas, et vous tourmenterai éternellement, si vous hésitez, ou si vous cherchez à m’échapper, »

Adolphe.

Un soupir pénible partit du cœur de Laurina. Cherchant à se croire irrévocablement fixée dans sa réso-