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n’agraverai pas le poids dont ma conscience est chargée.
Adieu pour jamais. »
Ayant écrit ceci, elle le remit au messager qui attendait une réponse. Mais faut-il le dire ? Laurina, ne se repentant qu’à demi, et dans une agitation d’âme qu’elle ne pouvait dompter, espérait une nouvelle instance d’Adolphe ! Elle n’osait s’avouer l’idée secrète qu’elle avait, qu’il ne renoncerait pas si facilement à son amour. Ce n’était qu’en tremblant et bien à regret, qu’elle faisait ses préparatifs pour quitter une demeure dont tout lui interdisait une plus longue habitation.
Il ne s’était pas passé une heure depuis le départ de sa lettre, lors-