Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/62

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sans hésiter de la manière suivante :

« Ô ! Adolphe ! voudriez-vous me faire croire que mon cœur coupable vous aime encore ? Vous, que ma raison troublée me montre comme un séducteur et un assassin ?… Malheureuse que je suis, le pourrais-je ?… À quoi donc le sort m’a-t-il réservée ?… Cependant écoutez-moi. Je suis déterminée à ne vous revoir jamais. Mon intention est bien de quitter le lieu où je suis, avec Victoria, la victime innocente de l’erreur de sa mère. Je vais me retirer pour un tems dans une province éloignée, et quand ma faute sera oubliée, j’essayerai de reparaître dans la société, non pour moi, mais pour ma fille à qui j’ai si cruellement fait tort. N’insistez pas pour me revoir, cela serait inutile. Je