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pouvaient qu’en augmenter la violence. Il eût, à cette époque, enduré la mort plutôt que d’y renoncer. C’est pourquoi il se décida, au hazard d’être découvert, à arracher Laurina du sanctuaire qui la lui dérobait, et à ne pas souffrir qu’elle existât indépendante de ses volontés.

Dans ce dessein, il roda déguisé, autour du palais Lorédani, alors le mausolée de son maître, jadis heureux. Il se proposa bien de ne pas le quitter, qu’il n’en eût enlevé celle que toute probabilité lui faisait croire dans son enceinte.

C’était le soir du second jour de la mort du marquis. Laurina livrée à sa douleur et à ses remords, pleurait sur les conséquences de sa