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Un cri perçant fut la seule réponse de Laurina épouvantée. Son crime se présenta avec horreur devant ses yeux : elle quitta Adolphe, et courut, selon que l’impulsion du remord la guidait, à la demeure de son époux infortuné. Adolphe, qui crut d’abord qu’elle ne l’évitait qu’à cause de l’émotion du moment, ne soupçonna pas qu’elle fût partie, il ne s’en apperçut que quelques heures après. Quand il en fut assuré, sa colère et ses craintes n’eurent point de bornes. La fatale passion que la marquise lui avait inspirée ; cette passion auteur de mille maux à-la-fois, n’avait pas encore été si forte qu’en ce moment. Dans une âme telle que celle d’Adolphe, avec un pareil caractère, l’opposition ou les difficultés ne