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la main (car tel était l’empire que le traître avait acquis sur le cœur de cette femme), et lui demanda à quoi elle devait attribuer l’altération de ses regards.
Adolphe pressa cette main, et la regardant fermement, lui dit : Laurina, je viens de commettre une action que mon cœur désavoue, mais à laquelle la nécessité m’a forcé. Avant que je vous en apprenne davantage, dites-moi que vous ne me haïrez pas pour ce que j’ai fait involontairement.
» Vous haïr, s’écria-t-elle, oh ! Adolphe, je ne le pourrais jamais, eussiez-vous commis un meurtre.
» Un meurtre ! répéta l’amant, d’un air sombre ; je ne le pense pas… mais j’ai blessé fortement, je le crains,… votre époux, Laurina ! »