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CHAPITRE III.


On n’a que trop souvent occasion de remarquer le principe peu généreux qui porte l’homme à désirer ardemment la possession d’un objet, pour paraître le mépriser ensuite. Cela est d’une vérité incontestable ; mais dans la circonstance dont nous faisons mention, il y eut une exception à la règle. Pour la première fois, une passion véritable s’était emparée du séducteur Adolphe. Non satisfait d’avoir enlevé une femme à son mari, en la portant à l’oubli de ses liens sacrés, il voulut la posséder exclusivement, et se donner le plaisir odieux de convaincre cet époux