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être la cause ; puissé-je croire que l’amour t’a embrasée de ses feux… Si cela était, je me regarderais comme le plus Heureux des mortels ». Il soupira après avoir prononcé intérieurement ces paroles. Victoria soupira également, mais beaucoup plus fort, et comme si un rêve pénible l’eût agitée. Le nom de Bérenza sortit de ses lèvres. Celui-ci n’osait respirer. « Bérenza, répéta-t-elle, pourquoi douter de ton amie » ?

Le cœur du comte battait violemment. Victoria s’apperçut de son émotion ; un mot de plus pensa-t-elle.

« Oui, cher Bérenza, je t’aime, je t’adore… oh ! combien je t’adore ! » Ces mots prononcés, elle fit un mouvement, comme pour le pres-