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sation, et paraissait sans cesse plongée dans les pensées les plus sombres. C’était alors à Bérenza à la sortir d’une mélancolie dont il lui demandait sans cesse la cause. Victoria le voyait venir, et s’applaudissait en secret de son adresse. Elle en augurait des merveilles pour les succès de ses vues. Des idées nouvelles, délicieuses, et dont il avait peu connaissance auparavant, commençaient à occuper l’âme de Bérenza ; mais cependant, il ne parlait pas encore ; il n’exprimait aucun désir… Hélas ! Bérenza ne se décidait point, parce qu’il craignait de se tromper.

Un soir, après que ces deux personnes eurent passé la journée à rêver, soupirer, à s’étudier de part et d’autre, Victoria laissa le comte