Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.

la reconnaissance de l’obligé envers l’obligeant, et telle, hélas, le voit-on encore chaque jour.

Cependant il se trouva que la marquise, quoique susceptible d’une grande vanité, flattée sur-tout par l’approbation d’un homme de mérite et doué d’autant d’avantages que l’était le comte Adolphe, conservait encore pour son époux l’amour le plus entier, et qu’elle le regardait toujours comme le phénix de son sexe. La cour qu’elle recevait de toutes parts avait assurément un grand charme pour elle, mais elle en devait attribuer au moins en partie la cause à cet époux également aimé et estimé ; et cette persuasion devenait une barrière puissante à opposer aux entreprises d’Adolphe. Hélas ! celui-ci ne demandait pas