Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/228

Cette page a été validée par deux contributeurs.

et aux sentimens supérieurs, n’avait de tendance qu’à l’ambition, à l’intérêt personnel, et à l’égarement le plus immodéré. Son être entier ne convenait qu’aux orages de l’âme ; grondant, menaçant, et livrant tout à la ruine et au désespoir, alors qu’elle se serait crue offensée. Bérenza, au contraire, quoique tenace dans ses systèmes orgueilleux, était doux, et réellement tendre ; ses passions ressemblaient à un courant rapide, mais calme, et dont la profondeur ne nuit point à ce qui l’entoure ; tandis que les sources de la sensibilité de Victoria se répandaient comme un torrent, rugissant du sommet d’un rocher, entraînant tout sur son passage, et écumant encore au fond de l’abîme ! elle n’était susceptible d’aucun doux