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puissamment mes sens, et qui méritait la pleine acception du terme de séductrice. Le Jaloux Alvarès ne tarda guères à découvrir l’infidélité de celle à qui il était dévoué d’âme et de pensée. Il me chercha, dans la rage d’un amour outragé, et me provoqua à me battre avec lui. Alvarès ne respirait que vengeance et mort, c’est pourquoi il eût été inutile de raisonner avec lui ; j’acceptai son offre et nous nous battîmes. La colère rendait ses coups peu sûrs, et lorsque je lui eus tiré un peu de sang du bras, nos amis mutuels, qui étaient témoins de l’affaire, firent ensorte de lui faire entendre qu’il y avait de la folie à se tuer pour une femme sans foi comme sans pudeur. Alvarès les écouta d’un air sombre, mais parut