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moyens de le tirer de son abstraction, et lui tendant les mains avec grâce elle dit : « Bérenza, pourquoi cet air sérieux ? vous me disiez que je ferais votre bonheur, si je vous appartenais ; maintenant que la fortune nous a réunis, pourquoi paraître moins heureux que quand vous désespériez de m’obtenir ? en vérité, cher Bérenza, je suis presque tentée de me croire étrangère à l’amour que vous m’avez pourtant juré. »

Pendant ce discours, Bérenza se leva. Une idée neuve avait pris possession de son âme : c’était la tourmentante, l’inutile réflexion que peut-être il n’était pas distingué exclusivement de Victoria, que peut-être elle n’était venue à lui que pour chercher un refuge contre l’op-