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personne parut plutôt celle d’un ami tendre que d’un amant empressé. Tel était Bérenza, dont la façon de penser tendant toujours à la perfection, ne le laissait désirer d’être amant qu’après avoir perfectionné l’objet de ses affections.

Pendant le déjeûner, il causa sur des sujets indifférens, mais encore sans scruter attentivement ce qui se passait en Victoria. Il est pourtant vrai de dire, que le comte avait du goût pour la volupté, mais de cette volupté rafinée, délicate et tenant de la philosophie tout à-la-fois ; et comme nous l’avons observé déjà, ce n’était pas la seule beauté du corps qu’il demandait, mais il voulait aussi celle de l’âme.

Victoria appercevant l’embarras de ses manières, chercha tous les