Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/190

Cette page a été validée par deux contributeurs.

laquelle il frappa trois coups. La porte fut ouverte doucement. Bérenza prit la main de Victoria et la fit entrer. Après avoir marché dans un passage long et obscur, il s’arrêta, et tirant un mouchoir de sa poche, il en couvrit les yeux de la jeune personne, en lui disant tout bas : ne craignez rien, ce ne sera pas pour long-tems. » Victoria sourit et ne répondit pas.

Enfin tous deux montèrent quelques marches, et entrèrent dans un appartement. Le comte pressant la main de sa campagne, lui dit d’ôter le mouchoir qu’elle avait sur les yeux. Elle obéit… une exclamation d’admiration et de surprise partit de ses lèvres ; car un salon brillant et somptueux s’offrit à sa vue, et d’énormes glaces placées tout autour,