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Le portique où elle était assise, se trouvait le seul dans la rue. Un grand corps parut : il était enveloppé d’un vaste manteau, et marchait à quelque distance, de manière à n’être pas remarqué. Il fit seulement signe à Victoria de le suivre. Enchantée de cet ordre mistérieux, quoique dangereux peut-être, elle obéit autant que ses jambes affaiblies purent la porter. L’inconnu voyant qu’elle le suivait, alla plus vite, en répétant son signe. Enfin, quand il fut dans un endroit désert, il s’arrêta. Victoria s’avança : il la prit à travers le corps, et ouvrant son manteau, elle reconnut la veste brodée et les traits de Bérenza !

« Chut ! s’écria-t-il, envoyant qu’elle allait exprimer sa joie. Il l’entraîna vers une petite porte à