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bouger, en portant la main à son front. Son cœur palpitait, et elle commença à craindre que chez elle, l’esprit ne fût pas plus fort que le corps. Ses jambes tremblaient, sa tête bourdonnait… cependant elle revint insensiblement à un état plus calme. La gaîté des rues et des canaux, qui étaient tous illuminés, ainsi que l’élégance des masques, ranimèrent ses sens abattus ; elle ne se rappelait plus de sa solitude, ni de la tyrannie dont elle avait souffert, que pour se féliciter d’y avoir échappé.

Comme elle examinait la foule qui continuait d’aller et venir, (ses belles formes, comme nous l’avons observé, cachées sous des habits grossiers, et ses superbes traits ombragés par un grand chapeau de