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travers les arbres d’où partait un frémissement mélancolique et cadencé… Pas un humain n’interrompait cette solitude : la seule gent ailée dérangeait le silence du lieu, en s’échappant de branche en branche et se poursuivant amoureusement. Victoria insensible à ces variétés champêtres, si importunes pour elle en ce moment, restait prosternée dans le désespoir.

À la fin, cependant, un bruit lointain vint frapper son oreille ; elle tressaillit : n’était-ce pas celui de rames plongeant dans le canal à distances mesurées ? Non, c’était le vent qui agitait plus fortement les arbres… Victoria se recoucha sur la terre.

Bientôt nouveau bruit ; il devint même plus frappant ; il était accom-