Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/171

Cette page a été validée par deux contributeurs.

possible alors qu’elle l’eût surpassée en agilité, et qu’elle eût détruit par suite son projet. En outre il était infiniment plus politique de se faire une amie de Catau, que de la rendre ennemie par des menaces ou par une défiance maladroite.

Le changement de vêtemens achevé, Victoria mit sa bague au doigt de la paysanne ; et lui pressant doucement la main, elle lui dit : ma bonne fille, mon honnête Catau, si tu peux rentrer à la maison sans être vue, et monter à notre chambre, ferme la porte. Il est vraisemblable que la signora ne nous demandera pas de la soirée. En ne nous voyant pas paraître, elle pensera que nous nous sommes couchées sans souper, ce qui ne