Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/170

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ria n’était pas tout-à-fait à blâmer, (car qui plus que la pauvre souffre-douleur Catau avait raison de haïr le pouvoir tyrannique de l’exigeante signora ?) elle obéit, mais non aussi promptement que Victoria le désirait. Enfin, pièce par pièce, l’échange des habits se trouva fait et le déguisement complet.

Quoique l’impérieuse Vénitienne eût inspiré de l’amitié à la bonne Catau, par une douleur apparente et son ton insinuant, cependant cette dernière la craignait toujours ; l’autre qui s’en apperçut crut devoir employer ce pouvoir dont elle savait parfaitement tirer parti, plutôt que de se sauver sans son consentement ; car ce dernier moyen eût réveillé l’engourdissement de la fille, et il était