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consterné, commença à ôter sa robe, et de l’air le plus doux qu’elle pût prendre, continua de lui parler de la sorte.

— Je vois, Catau, que tu as le bon sens de trouver ma proposition raisonnable, et que tu vas y répondre avec complaisance. Allons, ma bonne fille, déshabillons-nous.

— Oh ! mam’selle, que voulez-vous donc faire ?

— Quitter un tiran ! répondit Victoria les regards étincelans ; et je souhaite, Catau, que tu ayes le même bonheur. Voyons, dépêchons-nous, dit-elle, en lui présentant la robe qu’elle venait d’ôter.

La pauvre Catau obéit machinalement. Sa lenteur naturelle ainsi poussée, et sentant dans le fond de son cœur bon et simple, que Victo-