Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/168

Cette page a été validée par deux contributeurs.

jusqu’ici, et te rhabiller ensuite comme tu voudras. Si l’on te demande ce que je suis devenue, tu diras, comme cela est vrai, que tu n’en sais rien. Si, après toutes ces questions, la signora prend de l’humeur et te chasse, n’en prends aucun chagrin, car ce diamant, qui est d’une grande valeur, t’indemnisera bien au-delà de la perte de ta place. Voilà donc ce que je t’engage raisonnablement à faire. Si tu te refusais à mes vœux, je ne m’en échapperais pas moins ; le désir de recouvrer ma liberté, me donnerait des forces pour m’échapper de tes bras.

Catau, toute robuste qu’elle était, devint tremblante comme la feuille, par la fermeté de ce discours ; elle n’eut pas le pouvoir de répliquer. Victoria s’appercevant de son air