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ailes à Victoria, et elle fut bientôt à la porte qui avait excité dans son âme un espoir si séduisant. Elle prit brusquement les clefs des mains de la paysanne, et tremblante de vivacité, en essaya plusieurs. Une parut appartenir à la serrure ; Victoria voulut la tourner, mais peine inutile ! il était réservé à la forte main de Catau de triompher de la rouille et du fer. Elle enfonça la clef avec violence et tourna… mais deux énormes verroux empêchaient de savoir si le pêne était tiré. Enfin Catau s’empara d’une pierre, et frappant de toutes ses forces le bouton des verroux, la porte céda et fut ouverte.

Quelle joie pour la pauvre prisonnière ! elle s’élança comme un oiseau qui fuit de sa cage, dans le