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vague de crainte et d’espoir, et Catau par la curiosité commune aux esprits vulgaires.

Quand elles furent au bout, elles se trouvèrent à une fin de jardin, et en face d’un grand mur. Victoria se mit à le regarder avec une tristesse indicible. Le tournoyement de l’allée l’avait trompée, et elle croyait se trouver beaucoup plus loin. En examinant cet enclos si sombre et si élevé, sûrement, pensait-elle, il n’y a d’entrée à ce jardin que par la maison, et aucune autre sortie.

Tandis qu’elle y rêvait, marchant lentement le long du mur, elle remarqua qu’elle n’était pas encore venue dans cette partie de l’habitation. Enfin une petite porte enfoncée et cachée plus de moitié par la charmille, vint enchanter sa vue : deux