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pour la mortifier, par la grossièreté de ses manières, ainsi que par la bassesse de sa condition. Ensuite, la signora pensait que Victoria la mépriserait trop pour tenter en aucune façon de la corrompre et de la mettre dans ses intérêts ; et eût-elle eu envie de le faire, l’extrême stupidité de Catau s’y serait opposée. Cependant, cette fois, l’infaillible signora se vit trompée dans sa pénétration ; car, non-seulement Catau n’était pas aussi stupide qu’elle se l’imaginait, mais elle possédait, au contraire, une certaine subtilité d’esprit, et une combinaison d’idées, qui, cachées sous un air tranquille et un silence habituel, faisaient méprendre sur sa capacité. Catau pouvait penser, et ce qui valait davantage, elle pouvait sentir, oui,