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de ce qu’il vous a tirée de la demeure du vice et de l’abomination, pour vous placer dans celle de la vertu ! ce que le comte Adolphe m’a dit serait-il vrai, malheureuse fille, que, jeune comme vous êtes, votre imagination a été souillée par la pensée d’un homme ! ô sainte-Vierge Marie ! faut-il que je prononce pareille chose, continua la dévote, en se croisant les mains sur la poitrine, d’un air contrit. Jésus ! donnez-moi la patience de soutenir en ma présence une pécheresse dont la mère, déjà damnée, n’a plus de miséricorde à espérer ; une pécheresse qui a déjà fait le premier pas dans le chemin de perdition, quand elle devrait encore posséder toute son innocence. Allez, enfant, vous pouvez vous retirer, dit-elle,