Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/144

Cette page a été validée par deux contributeurs.

souffrit ! Catau pour compagnie ! cependant elle ne répliqua pas davantage.

« J’espère en même-tems que vous lirez les livres de piété que je mettrai dans vos mains, et qui tendront à amender votre âme si vaine. Je veux de plus que vous abjuriez toute mondanité dans votre mise, et que vous vous soumettiez aux règles que, comme une bonne catholique qui a à cœur votre salut, je croirai de mon devoir de vous prescrire ».

La signora s’arrêta pour reprendre haleine. Victoria garda toujours le silence, ne pensant pas qu’il fût nécessaire de répondre.

La signora reprit donc ainsi : combien vous devez de remercimens à Dieu, pauvre enfant, de ce qu’il vous a conduite sous ma garde :