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que la douceur, l’humilité et l’obéissance sont indispensablement requises dans ma maison, et que rien n’y peut tolérer l’opiniâtreté ni l’orgueil. J’espère qu’en ce moment vous reconnaissez votre erreur ?

Victoria sentit son cœur se gonfler d’indignation. Elle allait répliquer… Elle se contint, et ses joues seules marquèrent ce qu’elle ressentit. La signora poursuivit.

« D’après ce, je ne crois pas nécessaire de vous tenir renfermée plus long-tems. Vous ne sortirez pas de l’enceinte de cette habitation. Les jardins en sont suffisamment grands pour vos promenades, et Catau vous tiendra compagnie. Peut-être moi même aurai-je cette bonté-là de tems à autre ».

C’est ici que l’orgueil de Victoria