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pation à son pinceau ; et comprimant ce qui se passait en son âme, elle s’assit et travailla pour chasser la réflexion.

Les indignes procédés et le système de tourment de la signora durèrent pendant quelques jours, et jusqu’à ce que le manque d’exercice et la mauvaise nourriture produisissent un effet visible sur Victoria, trop fière pour se plaindre. La signora, qui en fut avertie par la jeune fille qui la servait, commença à s’en allarmer, et à craindre d’avoir passé les limites qui lui étaient prescrites. Elle était responsable du danger qui pouvait en résulter, si par exemple, Victoria venait à tomber malade. Sa mère que le comte Adolphe aimait tendrement, pourrait exciter son ressentiment