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ment criminel jouir pour un tems de la société l’un de l’autre, et revenons à Victoria abandonnée.

Quand elle s’éveilla, et qu’elle jeta les yeux autour de la vaste chambre qu’elle n’avait pu bien examiner la veille, elle éprouva un nouveau dégoût pour la maîtresse de la maison, et un désir impatient de sortir au plus vite d’un séjour aussi haïssable. Voyant que personne ne venait, et croyant avoir dormi trop tard, elle se hâta de se lever et de s’habiller, puis descendit dans le jardin pour prendre le frais. Elle n’y fut pas long-tems sans voir venir à elle une grosse et forte fille vêtue en paysanne. Cette fille lui dit que la signora l’attendait pour déjeuner. Victoria la toisa d’un air de hauteur, et souriant dédaigneu-