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cher à ses liens sacrés, au bonheur, pour en jouir seul. Dût-elle survivre à son amour, son ambition était de la retenir encore. Hélas ! pauvre Laurina, tu pouvais bien maudire dans l’amertume de ton cœur, l’instant où tu fus remarquée de l’inhumain et insensible Adolphe.

Des sentimens si bas, mais non sans exemple pourtant dans le cœur de l’homme, donnaient à l’esprit d’Adolphe une activité qui s’étendait sur les beaux traits et les manières toujours élégantes de sa personne. Sans paraître faire attention à la tristesse de Laurina, il avait soin, par les caresses et les flatteries les plus aimables, de la dissiper insensiblement. Tel était le pouvoir qu’il savait prendre sur une