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propre adresse, comme elle le pensait, de lui avoir soutiré ce bon à compte.

Poursuivant son plan, bien avant le lever du soleil, Adolphe et sa compagne en pleurs, furent loin de Il Bosco ; mais Laurina ne se consolait point, et gémissait des mesures sévères que le comte s’était obstiné d’employer. Il s’abstint de lui faire aucune réflexion sur ce sujet, et se contenta de jouir au fond du cœur de son empire sur elle, en pensant que tout ce qu’il voulait, il l’exécutait ; que rien ne pouvait plus le priver d’une femme, que son amour propre, autant que sa passion, le rendait si ardent à retenir. Sans tous ces obstacles qui s’étaient rencontrés dans sa possession, le dépravé et cruel Adolphe n’eût jamais cher-