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Choquée et presqu’offensée, la signora retira sa main, comme si l’attouchement de la pauvre Laurina l’eût souillée ; puis éloignant son siége, elle fit ensorte de prévenir une autre approche de la pécheresse qui la faisait rougir, et dit ensuite :

— Je ferai, madame, le devoir d’une bonne catholique envers votre enfant. Je travaillerai au salut de son âme, et soignerai sur-tout son intérêt spirituel.

Humiliée de cette réponse, Laurina sentit tout ce qui lui en revenait, quoique de la part d’une femme qui n’offrait de vertu que sous les formes les plus rebutantes, l’orgueil et l’affectation.

— Nous n’avons pas besoin de nous entretenir davantage de ce sujet, observa froidement Adolphe,