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nant se voyant bien au-dessus de l’épouse criminelle de Lorédani, elle la méconnaissait.

— Je voulais vous dire, signora, reprit Adolphe, en rappelant à lui l’attention de la dame, qu’il me semblerait à propos de la tenir enfermée pendant quelque tems, dans le cas où vous le jugerez nécessaire.

— Oh ! Adolphe, s’écria Laurina, vous êtes trop cruel, et il n’y a pas de raison d’agir avec autant de dureté.

Un autre regard de la sévère signora la réduisit au silence : elle se tourna ensuite avec plus de douceur vers le comte qui répondit :

— Laurina, vous ne m’entendez pas. La signora agira selon que les circonstances l’exigeront. Vous pouvez vous en réposer sur sa discré-