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ans, il n’a pas manqué de gens d’un autre sexe pour la pervertir ».

Ici, la signora exhala un soupir. Étonnée, elle regarda le ciel en faisant un signe de croix. Le comte, avec une gravité extérieure et un mépris secret, poursuivit ainsi : c’est pourquoi je vous demande si vous voudriez bien condescendre à tenir sur cette jeune personne orgueilleuse, une surveillance des plus strictes, et ne jamais la perdre de vue ?

— Mais, je vous en prie, chère cousine, interrompit Laurina d’une voix altérée, ne la traitez pas trop sévèrement.

La signora prit un air de mépris, et parut dédaigner de répondre à Laurina, quoi qu’autrefois elle en parlât avec assez d’orgueil. Mainte-