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lui adressa donc son hommage mercenaire, et elle lui fit une cour assidue. Ainsi, il n’avait rien avancé de trop en disant à Laurina que la signora avait beaucoup d’égards et d’estime pour lui ; mais toutes ces prévenances n’étaient pas faites pour l’engager à rester dans sa maison une heure de plus qu’il ne lui fallait. Il se permit de demander librement à souper de bonne heure, pour que Victoria allât se reposer, et qu’il lui fût plus facile ensuite d’entamer le grand objet de leur visite.

On ne tarda pas à être servi. Victoria, sans soupçon et voulant éviter les regards de la vieille dame, regards qui avaient déjà fait une impression désagréable sur son esprit, demanda où était sa chambre, aussitôt qu’on eut fini de souper.