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préféra de demeurer avec des gens riches, à qui elle offrit ses services. Elle se comportait alors, selon que lui valait son séjour chez ces personnes, tantôt comme compagne, tantôt comme gouvernante, et même au besoin comme femme de chambre. Par ces moyens et autres semblables qui tiennent à la flatterie, aux petits calculs et à l’hypocrisie, elle était parvenue à amasser un capital assez fort pour pouvoir se passer d’autrui, dans un âge où elle se verrait oubliée, et se consoler du mépris dont on l’avait souvent abreuvée dans sa jeunesse. Ensuite, pour s’en venger, elle se promettait bien de devenir le Mentor, ou plutôt le tourment des malheureux êtres qui se trouveraient sous sa dépendance. Nul homme, même dans ses