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société. Se prévalant alors de l’arrogante supériorité assez ordinaire aux petites âmes toujours prêtes à triompher de la chute des autres, elle crut ne lui devoir qu’une froide révérence, puis daigna à peine jeter un regard sur Victoria.

La signora de Modène, comme on l’a déjà observé, était une parente éloignée de la marquise : son physique était aussi repoussant que son caractère. Un long visage jaune, des petits yeux gris, une taille maigre et à moitié courbée, en faisaient l’ensemble. Elle était orgueilleuse, minutieuse et elle avait une âme mercenaire. Allarmée, dans sa jeunesse de l’idée d’être forcée à se faire religieuse, parce qu’elle n’avait pas de bien, chose assez commune parmi les filles nobles d’Italie, elle