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lieu ainsi nommé à cause de sa situation au milieu d’un bois. Sa sombre apparence ne frappa nullement Victoria, qui était en ce moment toute vivacité ; mais le cœur de sa mère se serra. Elle savait que l’intention d’Adolphe, après qu’il aurait instruit sa parente de la conduite à tenir envers Victoria, était de l’abandonner à sa garde. Il devait la dépeindre comme une jeune personne très-légère et fort libre de principes, qui en conséquence avait grand besoin d’être surveillée. Laurina essaya encore de faire changer les résolutions d’Adolphe, mais toujours en vain ; elle n’avait aucun pouvoir sur son esprit, quand il était question de coups d’autorité. Fatigué de ses importunités, il devint glacial et insensible. Avant le dé-