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rebutante solitude, tandis que sans ses exemples pernicieux, elle eût pu devenir l’ornement de la société.

Adolphe devina ses pensées et parut mécontent. Celui qui avait pour but d’éloigner toute barrière à sa possession, ne pouvait souffrir qu’on y portât atteinte, il le lui fit sentir par son air sévère. Laurina soupira et se laissa aller à de tristes pensées. Ce fut alors le tour de Victoria de chercher à distraire sa mère. Elle montra en cette occasion l’empire qu’elle avait sur ses sentimens, et combien elle savait s’en rendre maîtresse. Cependant ses efforts ne firent qu’ajouter aux regrets de la malheureuse Laurina.

Comme nos voyageurs étaient partis tard de Venise, il faisait nuit quand ils arrivèrent au Bosquet,